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14 octobre 2010 4 14 /10 /octobre /2010 21:28

 

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J’étais à Limoges lundi dernier, une chance la grève ne commençait que le lendemain,  pour rencontrer plusieurs médecins du CHU avec lesquels nous menons une étude clinique. A chaque fois que je reviens dans cette ville, je ne peux m’empêcher de penser que c’est dans cette ville, il y a bien longtemps, je devais avoir environ 17 ans, que j’ai connu mon premier « émoi affectif ». J’y effectuais ma période dite des « 3 jours », en fait à peine un jour et demi, pendant laquelle, en ces temps là, on déterminait votre aptitude au service militaire. J'y étais allé certes un peu inquiet de ce que j'allais avoir à faire, mais aussi fort excité de découvrir un milieu sans femmes! Retrouver l'excitation, purement visuelle,  que me procurait l'ambiance des dortoirs à cette époque là, la même que j’avais connue à l’âge de 13 ans lors d’une « retraite » d’une semaine à Lourdes, organisée par mon collège catholique, et durant laquelle j’attendais chaque soir avec impatience que nous nous couchions pour observer, à la dérobée, mes camarades se déshabiller…Il se trouve que quelques mois avant cette évaluation militaire j’avais fait, probablement la conséquence d’un banal traumatisme sportif (cela peut prêter à sourire mais je jouais au golf dans ma jeunesse, et lors d’un mouvement malheureux le club lancé à grande vitesse a raté la balle et s’est brutalement planté dans le sol), un pneumothorax spontané. Ceci a beaucoup inquiété le médecin militaire qui voulait me réformer, ce que, à la stupéfaction générale, je refusais absolument, je me sentais trop bien dans cette ambiance exclusivement masculine (j’ai ressenti la même chose 10 ans plus tard lors de mes « classes » d’aspirant médecin à Libourne où j’ai été à deux doigts de m’engager !). Ce médecin a donc décidé de m’hospitaliser à l’hôpital militaire de Bordeaux pour un bilan visant à s’assurer que je ne souffrais d’aucune pathologie pulmonaire. Il se trouve que j’avais sympathisé avec un jeune homme, Loïc, qui lui aussi allait être hospitalisé pour une raison que j’ai oubliée. Je me souviens encore du véritable moment de détresse que j’ai ressenti lorsqu’ il a été réformé et est retourné chez lui quelques jours après son arrivée à l’hôpital. Il n’était probablement pas homosexuel (je n’étais même pas vraiment conscient de l’être), mais avec le recul j’ai indiscutablement connu là, pour la première fois, le désir amoureux….Je suis sorti quelques jours plus tard, apte...

Les plus "physionomistes" d'entre vous me retrouveront peut être sur la photo ci-dessus, prise à la fin de mes classes!

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