/image%2F0885597%2F20231026%2Fob_63552a_img-0464.jpeg)
Non sans avoir vu avant de partir, Barbie, film réalisé par une sorte de Sandrine Rousseau qui aurait du talent mais que les pectoraux de Ryan Gossling m’ont aidé à supporter et surtout le formidable Oppenheimer, cette année, le périple à travers villes et villages de France pour atteindre et revenir de Sitges, commenca, un dernier wek-end de juillet, par le village médiéval de Perouge, au nord de Lyon, dont l’hôtel que nous avions choisi contribua à restituer l’ambiance supposée de l’époque.
L’étape suivante nous conduisit en Auvergne, dans un superbe hôtel né de la restauration d’un couvent, près du village de Barjac, d’où nous pûmes redécouvrir les gorges, visiter la grotte St Marcel et flaner dans un autre beau village médiéval, Aiguèze. Puis en chemin pour la provence, nous fimes une halte à chateauneuf du Pape, le temps de voir ce qui reste du chateau, avant d’atteindre un nouvel hôtel, au pied du trés beau village de Seguret, au départ duquel la route des dentelles de Montmirail, dominée par le Mont Saint-Armand, permet de découvrir de charmants villages, Sablet, Gigondas, Vacqueyras, La Roque-Alric, dont malheureusement les églises sont presque toutes fermées. Piscine du domaine de la Cabasse mal entretenue et moustiques omniprésents ont quelque peu terni ce court séjour.
Collioure, dernière halte avant Sitges, sorte de Saint Tropez plus populaire ( mais presque aussi cher), m’a plutôt séduit, séduction à laquelle ont contribué le très bel hôtel de style Catalan, La Casa Pairal avec son jardin exotique et son emplacement central, ainsi que l’excellent repas de poisson pris chez “Simone”.
La route vers Sitges ne fut pas de tout repos : fermeture de l’autoroute au niveau de Perpignan en raison d’un poids lourd en feu, obligeant à un détour par la côte de plus de 2 heures, détour pris juste à temps avant qu’il ne soit à son tour impraticable en raison de vastes incendies de forêt. Arrivée sous le soleil en fin d’après midi, nous laissant juste le temps, avant diner, de faire un rapide tour de la zone gay pour mesurer les changements éventuels qui auraient pu être accentués en période post-covid. Cette année pas de bouleversement, si ce n’est la fermeture du restaurant la Santa Maria, très couru pour sa paella, le retour du restaurant du Parrot et une inflation toutefois maitrisée . Quant à la vie nocturne, toujours aussi dépourvue de vraies discothèques, elle m’a semblé relativement stabilisée, avec la concentration toujours plus importante des bars au croisement des carre de joan Tarrida et Carre Bonnaire, la première étant littéralement envahie à partir de 23h. Les temps où je regagnais l’hôtel au petit matin, exténué par les bières et le sexe sont maintenant bien loins, l’âge et la vie de couple aidant, d’autant plus que l’utilisation généralisée de Grindr facilite les contacts à des horaires bien plus convenables. Quant à la surface de plage disponible, si restreinte l’année dernière du fait de la montée des eaux, elle semble s’être légérement améliorée, notamment à la plage, en partie naturiste, des Balmins.
/image%2F0885597%2F20231026%2Fob_0ed068_img-3946.jpeg)
Au début d’un long week-end de 15 aout, il était plus raisonnable de rentrer en France en évitant le Pertus, l’occasion de découvrir la très belle ville de Pampelune et de visiter sa monumentale et splendide Cathédrale, avant de franchir la frontière au pays basque et de faire une halte d’un jour à Saint-Jean-de-Luz, histoitre de savourer une fois de plus les incontournable chipirons à l’encre de “Chez Pablo”, puis de s’arrêter quelques jours dans ma ville natale, Bordeaux, et retrouver la plage du Porge.
Après 3 semaines de soleil ininterrompu, mais sans subir les chaleurs torrides qu’ont connu certaines régions, il était temps de reposer un peu notre peau sous un ciel couvert avant de retouver Paris. Destination la Bretagne donc pour la très agréable ville de Cancale et ses huitres...
/image%2F0885597%2F20231026%2Fob_fb6c2d_img-0711.jpeg)