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2 octobre 2022 7 02 /10 /octobre /2022 18:10

Comme chaque année ou presque depuis plus de 30 ans, de nombreuses étapes ont jalonné notre route vers Sitges. L’arrivée sur Bordeaux fut aussi difficile qu’on aurait pu le prévoir -quelle idée de partir un samedi 31 juillet?- sous une température qui approchait les 40 degrés. Il ne restait plus qu’à aller chercher la fraicheur du côté de l’océan, uniquement à la plage gay du Porge cette fois, puisque celle de la Lagune n’était toujours pas accessible, ses abords ayant été ravagés par les incendies de juillet. Quelques jours plus tard nous fîmes une courte halte à Saint Gilles, près de Nîmes, un des beaux village de France qui longe un canal où l’on a la surprise de constater que nombre des bateaux amarrés sont laissés à l’abandon, pour visiter sa remarquable église abbatiale, chef d’oeuvre de l’art roman. Avant de rejoindre Salon de Provence, notre halte suivante, dont nous nous souviendrons surtout du très bel hôtel où nous avons séjourné, logé dans une ancienne abbaye, un détour par Villeneuve les Avignon, nous permis de visiter la monumentale chartreuse du Val de Bénédiction, le Fort Saint André, son abbaye et ses jardins.

Est ce le souvenir nostalgique d’un séjour que j’y fis, il y a bien longtemps, dans une autre vie, qui nous conduit depuis 4 ans à faire précéder (ou suivre) nos vacances à Sitges par détour de quelques jours à Saint Tropez qui se révèle de plus en plus chère et de moins en moins gay? Cinq jours bien agréables cependant sous une chaleur plus supportable qu’en Occitanie ou en Nouvelle Aquitaine avant de nous diriger vers l’Espagne.

 

Après deux années de fermeture des bars et de couvre feu, allions nous retrouver le Sitges de l’avant covid? Oui, ou presque, peu d’établissements ayant mis la clé sous la porte ou changé de propriétaires, en ce qui concerne les bars gays, les restaurants, la foule ou le soleil, et si j’ai évité pour la première fois les turpitudes nocturnes, ce fut moins la conséquence de mon âge que d’une vaccination encore en attente, dans un pays où l’incidence de la variole du singe était très élevée. Un changement notable cependant, surprenant en pleine semaine du 15 Aout, la quasi disparition des drag queens ou gogo-boys faisant le tour des bars et restaurants pour distribuer des flyers annonçant les soirées ( soirée blanche, soirée mousse, et autres spectacles).

Après sa « Parrotisation », depuis quelques années, sous l’empire toujours en extension de Jaba (se référer à mes précédents billets sur Sitges),  ce n’est pas le covid mais le réchauffement climatique qui semble le plus avoir affecté la ville avec une  sensible diminution de la surface de la plage gay du centre, la suppression de plusieurs rangées de transats en témoigne, et de façon encore plus spectaculaire celle de la plage des Balmins, où le naturisme est autorisé, et dont le « coin gay » est submergé à marée haute. Je ne suis pas allé constater l’état de la lointaine crique naturiste, après l’hôtel Terramar, ni si ses alentours boisés étaient toujours aussi « spermatiques »…Sur le conseil d’amis je suis allé découvrir une nouvelle salle de sport, ultramoderne, bien supérieure à celles que j’ai pu connaitre  jusqu’ici à Paris, pour une tarification comparable, mais dont la fréquentation m’a semblé nettement moins « gay » que celle du complexe municipal, lui aussi très bien équipé,  que je fréquentais ces dernières années et qui a l’avantage de proposer des tarifs à la journée.

 

Une dernière étape à Narbonne, pour visiter sa monumentale cathédrale gothique, impressionnante par sa hauteur sous voute, nous permis de passer la nuit dans la « chambre à Baldaquin, de la maison de l’ Eglise de l’ancien couvent des Carmes transformée en maison d’hôtes…

 

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