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25 juillet 2012 3 25 /07 /juillet /2012 21:45

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A l’approche des vacances, ce sera pour moi à la fin de la semaine, ce blog s’est mis quelque peu en sommeil. Pourtant les sujets ne manquent pas, ne serait ce que cette polémique à la suite des propos de François II pour la commémoration de la rafle du Vel d’hiv. On lui reproche (certains lui reprochent…), presque avec la même véhémence, exactement le contraire de ce qui avait suscité l’indignation à propos des ambiguïtés de son illustre prédécesseur François I. Celui-ci avait exclu la responsabilité de la République considérant, comme De Gaulle, que la seule France légitime était la France « libre », celui-là, amplifiant les déclarations de Jacques Chirac, affirme au contraire la pleine responsabilité de l’Etat Français. Je puis concevoir que l’on tienne ces deux discours, qu’il soit plus aisé de tenir, question de génération, celui de la « responsabilité » pour ceux qui n’ont pas vécu cette période que pour leurs prédécesseurs, qui en furent les acteurs, et pour qui le « devoir de réconciliation » primait sur le « devoir de mémoire », mais il me semble tout de même que la France « légitime » en 1942, constitutionnellement et bénéficiant du soutien de l’immense majorité de la population, c’était bien celle de Pétain….

Le temps me parait cependant plus propice aux propos plus futiles…Il est ainsi il est plutôt habituel de se plaindre des hotlines des opérateurs de télécommunication. Je dois être une exception car je n’ai à ce jour jamais eu à le faire, notamment lors de ma dernière mésaventure avec mon Ipad. Celui-ci m’a soudain indiqué qu’il ne trouvait plus de carte SIM (alors que le wifi continuait à fonctionner). La hotline orange m’a invité, dans un premier temps, à me rendre dans une boutique du même nom pour un changement de carte SIM ce qui s’est avéré sans effet, puis m’a mis en relation avec la hotline d’Apple, il ne pouvait plus s’agir que d’un problème sur l’Ipad lui-même…dont la garantie venait d’expirer huit jours plus tôt! Le technicien Apple, après deux tentatives infructueuses, quant à la reconnaissance de la carte SIM, de « restauration intégrale» de l’Ipad , m’a spontanément proposé de me mettre en rapport avec son supérieur qui m’a accordé une « extension » de garantie, fait venir un coursier chez moi dès le lendemain pour envoi de l’Ipad pour « réparation » et livraison trois jours après d’un nouvel Ipad…Chapeau, non ?

Etre privé de son joujou préféré, ne serait ce que trois jours vous libère un peu de temps mis à profit pour combler un retard en films et romans… « Kill list » fait partie de ces films pour lesquels il ne vous viendrait pas à l’idée de vous déplacer si certains critiques plutôt élogieuses ne vous avaient intrigué. Film terrifiant, aux scènes parfois insoutenables, qui débute de façon un peu ennuyeuse sur le mode du drame social façon Ken Loach, avant de basculer, lorsque le héros se révèle être un tueur à gages, dans un univers cauchemardesque mêlant le gothique, l’horreur, le fantastique et le réel, balançant entre ceux de "Rosemary baby" et de " Shining". Le final, surprenant, dérangeant, à la limite du grotesque, semblerait donner libre cours à toutes les interprétations - y compris celle qu’il n’y en ait pas, ce qui est dans les intentions avouées du réalisateur- si les indices semés par ce dernier, notamment cette scène où le personnage principal se bat en duel avec sa femme et son fils , comme une répétition de la scène finale, avec des jouets d’enfant, et surtout celle où le médecin qu’il consulte pour une blessure infectée de la main se révèle être… un psychiatre, ne venaient fortement suggérer le délire schizophrène du héros.
Terrifiant également le premier roman de Robert Pori, « l’invisible » où, dans une atmosphère de fin du monde, un ouragan qui s’annonce, un agent du FBI mène l’enquête à la recherche d’un tueur en série. Servi par une écriture au scalpel, ce thriller dont le rythme s’accélère au fur et à mesure de l’approche de l’ouragan dévastateur jusqu’au final époustouflant par son renversement de perspective, est impressionnant, même si on peut regretter que les indices laissés par l’auteur, qu’une lecture attentive ne saurait laisser échapper, ne laisse deviner, bien avant qu’il ne se produise, le coup de théâtre final.

« Amazing Spider-man » était sans doute le film idéal pour se remettre de ces émotions. Difficile de ne pas tomber sous le charme d'Andrew Garfield (dont la photo illustre ce billet), déjà remarqué dans « Social Network», et son humour décalé, , dans ce film qui même drame intimiste (la partie la plus réussie) et scènes d’action habituelles en 3D. Avant d’aller voir le dernier « Batman » qui vient de réveiller la folie meurtrière d’un schizophrène…

 

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